• Vanguard
  • Changenligne
  • FMP
  • Rent Swiss
  • Gaël Saillen
S'abonner
Publicité

Une leçon de sécurité juridique de la part de la Suisse

ÉDITORIAL - Au contraire de diverses voix au sein de l’UE, la Suisse n’entend pas utiliser les avoirs russes gelés pour aider l’Ukraine. Cette défense de l’Etat de droit peut être aussi un argument géopolitique.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors d'un débat sur les «Conclusions de la réunion du Conseil européen du 20 mars 2025» au Parlement européen, le 1er avril.
KEYSTONE
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors d'un débat sur les «Conclusions de la réunion du Conseil européen du 20 mars 2025» au Parlement européen, le 1er avril.
01 avril 2025, 20h00
Partager
Le rejet par la Confédération de l’idée de réutiliser les avoirs russes gelés, ou même les intérêts générés par ces fonds, rappelle une évidence qu’une partie du Vieux Continent semble avoir oubliée: la sécurité juridique et le respect du droit de propriété ne sont pas négociables. La Suisse, en choisissant de ne pas emboîter le pas à Bruxelles, rappelle que même une violation du droit international ne justifie pas que l’Etat de droit s’accommode d’arbitraire.

Ce contenu est réservé aux abonnés au "Pack numérique" ou au "Pack service complet"

Plongez-vous dans l’actualité des entreprises, de la finance et de la politique