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Réglementer sans étouffer

ÉDITORIAL - Les autorités suisses pénalisent inutilement sa place financière en lui imposant les dernières normes de Bâle III que ses concurrentes américaines, britanniques ou européennes appliqueront après elle.

«Les deux grandes places concurrentes, New York et Londres, ont décidé de temporiser. Tout comme l’Union européenne (UE), la championne du contrôle.»
KEYSTONE
«Les deux grandes places concurrentes, New York et Londres, ont décidé de temporiser. Tout comme l’Union européenne (UE), la championne du contrôle.»
18 octobre 2024, 7h00
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Plus royaliste que le roi. L’expression sied à merveille à la Suisse. En début d’année, le Conseil fédéral a mis en application l’imposition minimale de 15% sur les multinationales. Une taxe élaborée au sein de l’OCDE à l’initiative des Etats-Unis qui ne l’appliqueront finalement pas tout de suite, et en tout cas pas de la même manière.

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