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Quitter la Russie, ou pas

ÉDITORIAL - Les multinationales sont appelées à cesser leurs activités sur le marché russe. Ce n'est pas forcément une bonne idée.

«Quitter la Russie, ou pas. La question ne peut se résumer au seul sujet des biens de première nécessité, dont il est d’ailleurs délicat de définir la liste.»
Keystone
«Quitter la Russie, ou pas. La question ne peut se résumer au seul sujet des biens de première nécessité, dont il est d’ailleurs délicat de définir la liste.»
23 mars 2022, 7h00
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La pression publique monte sur quantité de multinationales qui n’ont pas interrompu leurs activités en Russie. Les appels au retrait se multiplient avec parfois une certaine violence sur les réseaux sociaux. Quand bien même ces activités ne font l’objet d’aucune sanction, et demeurent par conséquent légales.

En Suisse, Nestlé symbolise bien malgré elle la résistance à ces appels depuis que le président ukrainien a directement pris à partie la multinationale, le week-end passé. A contrario...
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