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Editorial

Le premier faux pas de KKS

La conseillère fédérale en charge des Finances déçoit par sa vision des comptes publics et son manque de volonté dans la transition énergétique.

KEYSTONE
«Le premier budget de KKS est procyclique puisqu’il conduit la Confédération à réduire ses dépenses quand la conjoncture faiblit encore.»
Mercredi, Karin Keller-Sutter passait son premier grand oral comme ministre des Finances dans l’exercice annuel de la présentation du budget. Visage grave, elle n’a pas ménagé ses efforts de communication pour faire accepter son plan d’austérité. L’heure est aux économies, a souligné la Saint-Galloise, car la Confédération dépense trop et n’encaisse pas autant de recettes fiscales qu’espéré.Cependant, la conseillère fédérale a commis son premier faux pas, à la fois dans son approche du budget...

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