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La Suisse gagne du temps, pas la paix

ÉDITORIAL - Le Conseil fédéral a bien fait de ne pas prendre de contre-mesures contre les taxes «réciproques». Leur suspension est cependant provisoire et ne concerne pas la Chine. La Confédération peut servir de pacificatrice.

Défendre les intérêts de la Suisse sans riposter pour autant ne pouvait pas déplaire à un locataire de la Maison-Blanche qui ne semble respecter que la force, sauf quand elle se heurte à la sienne.
KEYSTONE
Défendre les intérêts de la Suisse sans riposter pour autant ne pouvait pas déplaire à un locataire de la Maison-Blanche qui ne semble respecter que la force, sauf quand elle se heurte à la sienne.
10 avril 2025, 20h43
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Les événements semblent donner raison à la Suisse. Après une semaine d’agitation politique et boursière à l’international, Donald Trump a suspendu pour 90 jours l’introduction des droits de douane dits «réciproques» annoncés jeudi dernier pour les pays enregistrant un excédent commercial avec les Etats-Unis. Ces taxes de 21% promises à la Confédération ne s’appliqueront donc pas dans l’immédiat, ce qui confirme la pertinence du choix de la discussion plutôt que de la confrontation.

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