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La sobriété salvatrice de la fintech suisse

ÉDITORIAL - A défaut de ne pas jouer dans la cour des plus grands des capitaux internationaux, le secteur de la tech financière helvétique est moins exposé au revirement conjoncturel.

Si le secteur de la fintech suisse peine à accéder à des métriques d’investissement comparables à celles de Londres ou de San Francisco, il n’en paie pas non plus le prix fort lorsque l’engouement vacille et que les valorisations s'effritent.
Pixabay
Si le secteur de la fintech suisse peine à accéder à des métriques d’investissement comparables à celles de Londres ou de San Francisco, il n’en paie pas non plus le prix fort lorsque l’engouement vacille et que les valorisations s'effritent.
28 avril 2023, 7h00
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L’écosystème fintech helvétique souffre d’une lacune en financement par de grands acteurs internationaux. Il y a bien quelques exceptions emblématiques: entre autres, celle du fournisseur de solution de gestion des dépenses d’entreprises Yokoy, qui a attiré Sequoia Capital l’an dernier; ou bien le portail de négoce crypto pour institutionnels Portofino Technologies qui a intéressé le géant new-yorkais Valar Ventures. Mais ces opérations de capital-risque sont à des années-lumière de celles des c...
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