03 novembre 2020, 20h57
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Voici l’histoire de l’un des pays les plus riches de la planète. Réputé pour son organisation. Doté de l’un des meilleurs systèmes de soin. Et de finances publiques en béton armé. Mais qui se laisse emporter dans une spirale du désordre et de l’anxiété face à la pandémie de coronavirus.
La Suisse, donc, laisse ses cantons agir les uns après les autres de manière chaotique. Vaud vient par exemple de laisser ouvert une série de commerces que Genève a décidé de fermer. Même la durée des restrictions n’est pas harmonisée. A quand une reprise en mains par la Confédération? Une telle action permettrait peut-être aussi de casser, non pas la courbe de la pandémie, mais celle de la peur face au virus. Une peur mauvaise conseillère quand il s’agit d’éviter que la crise sanitaire n’emporte avec elle des pans entiers de l’économie. Car le cortège d’événements annulés et de fermetures de restaurants va bientôt laisser place aux licenciements collectifs.
Pour l’heure, les autorités parlent de catastrophe, d’une situation dramatique, et justifient ainsi leurs décisions prises sans grande concertation avec les milieux économiques. Pourtant, elles omettent, particulièrement en Suisse romande, de souligner que la mortalité reste basse. Les décès touchent pour l’essentiel des personnes dont l’âge atteint celui de l’espérance de vie. Par ailleurs, la plupart des personnes qui attrapent le virus non seulement y survivent, mais ne ressentent que des symptômes supportables. Cette donnée n’est pas suffisamment prise en compte dans la réponse économique au virus.
Bien sûr, certaines personnes sont plus à risque. Mais, si les lits d’hôpitaux viennent à manquer, ce qui n’est pas encore le cas, augmenter leur capacité paraît être un investissement bien symbolique face aux milliards de francs que vont coûter les fermetures à l’économie suisse.
Discuter du coût de l’isolement, notamment des personnes âgées, paraît impératif, mais politiquement difficile. Il fait pourtant aussi partie de l’analyse globale de la situation.
La Suisse, donc, laisse ses cantons agir les uns après les autres de manière chaotique. Vaud vient par exemple de laisser ouvert une série de commerces que Genève a décidé de fermer. Même la durée des restrictions n’est pas harmonisée. A quand une reprise en mains par la Confédération? Une telle action permettrait peut-être aussi de casser, non pas la courbe de la pandémie, mais celle de la peur face au virus. Une peur mauvaise conseillère quand il s’agit d’éviter que la crise sanitaire n’emporte avec elle des pans entiers de l’économie. Car le cortège d’événements annulés et de fermetures de restaurants va bientôt laisser place aux licenciements collectifs.
Pour l’heure, les autorités parlent de catastrophe, d’une situation dramatique, et justifient ainsi leurs décisions prises sans grande concertation avec les milieux économiques. Pourtant, elles omettent, particulièrement en Suisse romande, de souligner que la mortalité reste basse. Les décès touchent pour l’essentiel des personnes dont l’âge atteint celui de l’espérance de vie. Par ailleurs, la plupart des personnes qui attrapent le virus non seulement y survivent, mais ne ressentent que des symptômes supportables. Cette donnée n’est pas suffisamment prise en compte dans la réponse économique au virus.
Bien sûr, certaines personnes sont plus à risque. Mais, si les lits d’hôpitaux viennent à manquer, ce qui n’est pas encore le cas, augmenter leur capacité paraît être un investissement bien symbolique face aux milliards de francs que vont coûter les fermetures à l’économie suisse.
Discuter du coût de l’isolement, notamment des personnes âgées, paraît impératif, mais politiquement difficile. Il fait pourtant aussi partie de l’analyse globale de la situation.