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Une forte augmentation des taxes sur le tabac n’entraînerait pas nécessairement une réduction de la consommation

Les calculs d’élasticité-prix ne tiennent pas compte des trois «effets pervers» d’une augmentation trop forte de l’impôt que sont la contrebande, l’inéquité intrinsèque de cette taxation et la substitution par d’autres formes de consommation (cigarettes moins chères mais de qualité inférieure ou tabac à rouler moins imposé que les cigarettes)

01 février 2000, 0h00
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Bizarre étude que celle du professeur Alberto Holly, de l’Université de Lausanne, sur les «relations entre la consommation tabagique et la taxation du tabac» en Suisse. Le mandant, curieusement, n’est autre que l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) qui, si l’on ose dire, frappe ainsi pour la deuxième fois: en 1995 déjà, il avait mandaté l’Institut de recherches économiques et régionales (IRER) de l’Université de Neuchâtel pour évaluer le coût social de la consommation de tabac en Suisse. ...
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