21 juillet 2008, 0h00
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On pouvait difficilement imaginer pire humiliation pour une banque suisse: devoir se justifier devant le sous-comité du Sénat américain. UBS l’a fait, ce qui rappelle d’ailleurs ce qu’avait dû effectuer en 1991 Warren Buffett, alors président intérimaire et gros actionnaire de la banque d’affaires américaine Salomon Brothers, qu’il avait sauvée de la faillite, redressée avant qu’elle soit rachetée par Citigroup. L’humilité, l’éthique et une détermination sans faille sont indispensables à une ban...
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