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Trois pistes pour sauver la place financière

Les attaques contre la place financière suisse se sont enchainées à une telle cadence, ces derniers mois, qu’un coup d’œil rétrospectif semble aujourd’hui nécessaire. Il fallait le talent et le sens narratif de Pierre-Yves Frei, ancien collaborateur de L’Agefi et journaliste à la Tribune de Genève, pour raconter la brutale accélération des événements. Des aveux de Bradley Birkenfeld à la trahison de l’OCDE, l’auteur relate les actes d’un drame aux allures shakespeariennes, avec ses personnages, ses rebondissements et ses tiraillements. On peut légitimement douter du titre de l’ouvrage: La chute du secret bancaire. Mais les conclusions de Frei sont plus nuancées. Evitant d’adopter une posture définitive sur des enjeux polémiques, il pose les bonnes questions, qui restent parfois sans réponse. Dans cet extrait, il revient sur trois pistes évoquées pour relancer la compétitivité des banques suisses.

11 septembre 2009, 0h00
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Le secret bancaire suisse n’est pas mort le 13 mars 2009 avec l’abandon de la distinction entre la fraude et la soustraction fiscale. Les fiscs étrangers qui voudraient transmettre à l’avenir des demandes d’entraide administrative à la Suisse devront produire des dossiers suffisamment précis et documentés sur les cas qui les intéressent. Pas mort, le secret bancaire. Mais s’il était agonisant? S’il était, comme l’a dit l’historien suisse Sébastien Guex, du provisoire qui dure… Qui dure, mais qui...
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