10 mars 2000, 0h00
Partager
Maintenant que la tempête s’est calmée, si l’on ose dire, il vaut la peine de se pencher sur les enseignements que l’on peut tirer du naufrage de l’Erika. En effet, cette catastrophe, tant dans les événements qui l’ont précédée que dans les réactions qu’elle a suscitées, est exemplaire à plusieurs égards.
D’abord, en remettant sur le devant de la scène le problème des pavillons de complaisance (on estime que 60% du tonnage mondial navigue sous des pavillons de complaisance), elle illustre, si be...
Ce contenu est LIBRE d’accès. Pour le lire, il vous suffit de créer un COMPTE GRATUIT