30 juin 2000, 0h00
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La philosophie, c’est bien connu, ne sert à rien. Difficile de faire changer les gens d’avis sur ce point lorsqu’on vit dans une culture où le mot de «concret» surgit à chaque détour d’une conversation. Ne pas être concret, c’est pécher contre l’esprit du temps et c’est évidemment impardonnable. La philosophie n’est pas concrète, alors adieu la philosophie! Jusqu’au jour où l’on ouvre par exemple la revue The Economist qui, dans son édition de la semaine dernière, parle d’un philosophe américain...
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