Suisses et tentation de l’éco-souverainisme

Depuis l’annonce jeudi dernier de l’offre de reprise de la division énergie du groupe français Alstom par l’américain General Electric (GE), la France semble plongée dans une sorte d’ébullition.

Vendredi déjà, Arnaud Montebourg, ministre de l’Economie, grand prosélyte du Made in France, parlait de «préoccupation» gouvernementale et de «vigilance patriotique» face à la tentative de prise de contrôle d’un groupe jugé stratégique par rapport à l’emploi. Dimanche, le président François Hollan...