12 août 2005, 0h00
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Lorsque Ronald Reagan institua un «Yalta Day» dans les années 80 pour souligner la mainmise du Kremlin sur la moitié de l’Europe, on n’entendit pratiquement que des quolibets: «Encore une triste farce du cow-boy de la Maison-Blanche!» s’exclamait-on dans les chancelleries et les salles de rédaction. Il allait de soi que si l’Union soviétique avait avalé la Pologne et une dizaine d’autres pays, les Etats-Unis avaient fait de même avec l’Europe occidentale. C’était ce qu’on appelait à l’époque le ...
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