06 janvier 2006, 0h00
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L’éclipse subite d’Ariel Sharon est une tragédie pour Israël, plus encore pour toute une région assise sur un baril de poudre. A 77 ans, le premier ministre avait gardé la pugnacité du général qu’il fut, mais il avait gagné en lucidité. En quittant il y a moins de deux mois le Likoud, qu’il avait lui-même fondé il y a trente ans, pour créer un parti centriste autour de sa personne, il mettait fin à un des maux majeurs de la démocratie israélienne: la polarisation entre deux partis – l’un de gauc...
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