29 mars 2005, 0h00
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Les anciens avaient l’habitude de diviser le cosmos en deux zones: sublunaire et supralunaire. Là-haut, rien ne naissait ni ne mourait et c’était donc le règne de l’éternel qu’on pouvait entrevoir en regardant les étoiles. Ici-bas, c’était, pour employer la formule aristotélicienne, le règne de la génération et de la corruption, de la naissance et de la mort. Dès la Révolution scientifique du XXVIIe siècle, cette division était abandonnée avec toute la poésie qui lui était associée. L’humanité r...
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