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Rien ne sert d’attendre

Les milieux politiques peinent à ouvrir le marché des lettres à la concurrence. C’est une erreur.

10 novembre 2009, 0h00
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Jan Perret-Gentil* Sur le fond, il y a longtemps que le monopole postal des lettres ne se justifie plus. Il n’en reste pas moins que les milieux politiques hésitent toujours à l’abolir, comme en témoigne la récente décision de la Commission des transports et des télécommunications du Conseil des Etats (CTT-E). Economiesuisse maintient qu’une révision totale de la législation sur la Poste doit s’accompagner de l’ouverture du marché des lettres. Toute autre décision ne serait pas judicieuse et se...
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