06 août 2003, 0h00
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Chaque anniversaire des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki nous rappelle que la mémoire n’est pas moralement neutre. Elle penche vers le bien ou vers le mal et chaque récit historique est éminemment façonné par quatre grandes perspectives: le bienfaiteur ou son bénéficiaire, le malfaiteur ou sa victime. Etre le bénéficiaire d’une action est moins glorieux que d’en être le bienfaiteur car cela implique impuissance et dépendance. Mais être la victime d’un crime est évidemment plus respectabl...
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