03 janvier 2006, 0h00
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1. Le totalitarisme n’est pas le despotisme, même si ces deux termes renvoient à une perte de liberté. Nous sentons intuitivement la différence lorsque nous discutons, dans les sociétés avancées, de ce qui menace notre liberté: ce n’est ni un tyran, ni une classe bourgeoise avide d’exploiter un prolétariat. Pour nous, le sentiment d’une liberté qui s’effrite n’est lié à personne en particulier. Impossible de repérer une source bien délimitée de l’oppression crainte ou ressentie. Les volontés s’a...
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