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«Moscou devra modérer ses ambitions pour l’entrée en Bourse de Rosneft»

Christopher Weafer, stratège chez Alfa Bank à Moscou, souligne la contradiction historique entre l’ingérence du Kremlin et le bon sens financier.

Levi Sergio Mutemba
L'Agefi - Journaliste
19 juin 2006, 0h00
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Dans la deuxième moitié du mois de juillet, les milieux financiers sortiront leurs calculettes pour un événement majeur: l’entrée en Bourse (IPO) du troisième producteur russe de pétrole Rosneft, détenu à 100% par l’Etat. Le Kremlin espère lever 14 milliards de dollars. L’opération devrait ainsi être la troisième plus importante introduction de l’histoire, après celles du japonais NTT Mobile en octobre 1998 (18 milliards de dollars) et de l’électricien italien Enel en novembre 1999 (16,6 milliar...
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