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Marchandage de très haut vol autour de l’avion espion

Le président George W. Bush est en train de passer son examen d’entrée en gestion de crise diplomatique. Il s’en tire bien pour l’instant.

06 avril 2001, 0h00
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Les Chinois et les Etats-Unis finiront par résoudre les problèmes de l’EP-3 ARIES II américain avarié et des 24 membres de son équipage, internés sains et saufs dans un hôtel de l’île tropicale d’Hainan. Les deux parties tomberont aussi d’accord sur une indemnité pour les proches du pilote chinois qui a péri dans la collision et, qui sait, pour son avion, qui sera très probablement payé par les Etats-Unis. L’inconnue, c’est le temps que tout cela prendra. Tout bon marchandage commence par des ex...
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