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Malgré le boom de la copropriété, les Suisses restent des locataires

Les banques helvétiques ne sont pas conservatrices à l’excès. Le faible taux de propriétaires constitue même un manque à gagner.

Levi Sergio Mutemba
L'Agefi - Journaliste
04 septembre 2007, 0h00
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Jean-Pierre Roth, le président de la Banque nationale suisse, n’a pas caché son malaise devant l’exubérance du marché immobilier américain. Ce dernier a du mal à se représenter une grande banque acceptant d’octroyer des hypothèques à des ménages dépourvus de revenus ou dans une situation financière précaire. La Suisse, elle, présente une image radicalement opposée. Le taux de propriété y est parmi les plus faibles de la planète: entre 30 et 35% contre près du double pour les Etats-Unis, la Nouve...
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