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L’horlogerie est un laboratoire avancé de la théorie marketing

Le marché surchauffe mais navigue à vue sans véritable fondement théorique. La réponse se trouve peut-être du côté des non-clients.

01 décembre 2006, 0h00
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Stéphane Gachet à Neuchâtel Qui l’eût cru? Près de cinq siècles après son invention, l’horlogerie demeure un mystère. Abraham Louis Breguet lui-même n’en reviendrait pas d’avoir aiguillonné une industrie aujourd’hui en plein tourbillon existentiel. Près de 12 milliards de francs d’exportation, quelque 40.000 emplois en Suisse, avec mention spéciale pour la locomotive du secteur: les garde-temps mécaniques haut de gamme. La bonne santé exalte les acteurs, mais la science manque pour opérer ...
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