L’extrémisme de Sharon à l’épreuve de la Realpolitik

La boucle est bouclée. Ariel Sharon, l’homme qui provoqua l’Intifada II, par son coup de force de septembre dernier, en faisant intrusion, et cela en violation des accords internationaux, sur l’Esplanade des Mosquées a réussi à radicaliser l’opinion israélienne sur la nécessité d’un retour à une politique sécuritaire, dont il est l’incarnation vivante. Et les chancelleries occidentales ne s’y trompent pas en déclarant à l’instar de Jacques Chirac: la «Paix est encore possible». Une façon diploma...