31 mars 2000, 0h00
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La faiblesse n’a jamais payé. Les Européens devraient le savoir mieux que quiconque puisqu’en cherchant systématiquement l’apaisement, ils se sont précipités dans la Seconde Guerre mondiale. Mais la leçon n’a guère été retenue, comme si, à leurs oreilles, ne pas être faible voulait dire fanatisme. Or, il y a une «force tranquille» parfaitement légitime en matière d’affaires étrangères, force qui ne relève en rien du fanatisme. Elle consiste à donner leur poids aux mots et à l’histoire. L’Amériqu...
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