17 juin 2005, 0h00
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Pendant plus de vingt ans, j’ai soutenu que les forts taux de chômage d’Europe occidentale ne pouvaient persister. A la fin des années 1970, les monétaristes avaient fait le pari que seule une augmentation modeste et transitoire du chômage pouvait contenir l’inflation rampante – et ouverte – de l’Occident industriel et qu’avec le recul le coût du retour à la stabilité des prix effective aurait valu la peine. En Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, ce pari monétariste a connu une fin heureuse. Pas ...
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