L’euro reste une cible facile pour les politiciens populistes

L’Europe et l’euro restent une préoccupation cardinale. A quelques mois de l’élection présidentielle française, la gauche et la droite font feu de tout bois contre la Banque centrale européenne (BCE) et sa politique de l’euro fort. La charge la plus sévère a été menée par la candidate socialiste Ségolène Royal. Cette dernière estime que ce n’est pas à la BCE et son président Jean-Claude Trichet de décider de l’avenir de «nos économies». La légèreté avec laquelle la politicienne mène ce combat mo...