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Les paradis fleurissent quand l’homme cultive son égoïsme

Le besoin de dépasser le statut fonctionnel nourrit les vendeurs de paraître, dont le luxe et l’art sont les miroirs les mieux polis.

24 juillet 2007, 0h00
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On en meurt. On en crève. Elle tient l’humanité en laisse depuis l’aube. La religion en a fait l’ennemi de la volonté. Les sociologues y ont vu le revers du besoin. Aujourd’hui, elle s’est érigée en flamboyant modèle d’affaires. L’envie! Un démon polycéphale, patiné à la bile verte de la jalousie, qui pave tous les paradis exotiques de l’économie, l’art, le luxe, les technologies, de Picasso au Château Petrus, jusqu’à l’iPhone, les montres Breguet ou la dernière création de Marc Jacobs. L’envie ...
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