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Les managers germaniques déferlent sur l’économie suisse

La forte concurrence dans une économie très ouverte y attire d’autant plus que la rémunération s’y révèle intéressante.

22 décembre 2005, 0h00
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Ils s’appellent Oswald Grübel pour Credit Suisse, Christoph Franz pour Swiss, Roland Lösser pour Clariant. Ils possèdent un trait commun, tous sont détenteurs du passeport allemand. On pourrait encore ajouter à ces noms, pour se limiter aux plus prestigieux, ceux des Autrichiens Peter Brabeck chez Nestlé ou de Franz Humer chez Roche, pour illustrer l’émergence de ces hommes venus des vastes espaces germanophones. La nomination il y a quelques jours de Jasmin Staiblin, jeune femme originaire d’ou...
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