23 août 2005, 0h00
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Hugo Chavez n’est que le sommet de l’iceberg. Tout le nord de l’Amérique du Sud est agité en profondeur par des mouvements hostiles à la mondialisation, hostiles à l’actuelle administration américaine, hostiles au libéralisme. Mais il y a peut-être plus grave encore: en effet, il est très difficile de distinguer entre la rhétorique plus ou moins révolutionnaire des gouvernants, qui semble être partie intégrante de leur légitimité devant leurs gouvernés, et leurs convictions réelles.
C’est ainsi...
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