31 octobre 2005, 0h00
Partager
Pendant des décennies, les Européens ont pu s’occuper de leurs propres affaires sans trop se soucier de politique étrangère. Les Américains les protégeaient et l’essentiel consistait, pour les gouvernants, à stimuler la croissance, source de leur légitimité. Comme il n’y avait pas d’ennemi extérieur (l’URSS, les Etats-Unis s’en chargeaient), on pouvait, à l’intérieur, se quereller gentiment sur des questions d’idéologie. Aujourd’hui, toutes les cartes sont en train d’être redistribuées. A l’inté...
Ce contenu est LIBRE d’accès. Pour le lire, il vous suffit de créer un COMPTE GRATUIT