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Les banques sauvent leur tête face aux actionnaires plumés

La justice américaine refuse d’offrir une «assurance tout risque gratuite» aux spéculateurs.

03 juillet 2003, 0h00
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Déboutés. Dans deux affaires distinctes, la justice américaine vient de rejeter les plaintes d’investisseurs privés qui estimaient avoir été induits en erreur par les analyses financières trop optimistes publiées au moment de la bulle internet par quatre banques de Wall Street, dont le Credit Suisse First Boston (CSFB). Les plaignants leur reprochaient d’avoir sciemment enjolivé les perspectives de plusieurs start-up, parce que leurs divisions de banque d’affaires les convoitaient comme clientes...
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