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«Les banques doivent absorber leurs rivaux ou se feront avaler»

Devant un tel constat, certains politiques soutiennent un retrait de la concurrence en Europe, quitte à pénaliser les entreprises.

28 juin 2007, 0h00
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La vague de consolidation bancaire en Europe est-elle un avant-goût d’une contraction de l’investissement à long terme? Question quelque peu farfelue, mais qui a le mérite de réunir l’activité bouillonnante des fusions et acquisitions (M&A) avec la volonté de la France de retirer la notion de concurrence «libre et non faussée» des impératifs du nouveau traité européen. En privilégiant les champions nationaux en lieu et place d’un marché unique et fort sur le Vieux-Continent, l’Hexagone resterait...
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