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L’effet papillon des catastrophes naturelles

Les conséquences de Fukushima en Suisse sont autant politiques qu’économiques.

Véronique Kämpfen
FER Genève - Directrice de la communication
15 avril 2011, 0h00
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La nouvelle vient de tomber: désormais, l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima-Daiichi est au niveau maximum de 7 sur l'échelle des événements nucléaires et radiologiques, à l'instar de celui de Tchernobyl en 1986. Des régions entières risquent d'être évacuées pour des décennies. Statistiquement, le nombre de catastrophes naturelles de grande ampleur - causant plus de cinq cents morts et/ou coûtant plus de six cent cinquante millions de dollars - augmente, sans doute en partie à cause ...
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