Le «think tank» suisse est devenu une nécessité

C’est Franz Blankart qui expliquait dans ces colonnes que la Suisse avait cru pouvoir se passer de toute élite et qu’elle commençait à prendre conscience du fait que cela était impossible. Depuis, l’ancien Secrétaire d’Etat est devenu objet d’exécrations aux yeux de nombreux journalistes romands et ce n’est pas un hasard. Quelque part, en effet, les Suisses sont restés de farouches montagnards aux oreilles de qui la notion d’élite est une abomination. Dès lors, en leur expliquant qu’ils ont main...