Le «non» précipite l’économie française vers le protectionnisme

«Ce sera pittoresque», avait répondu François Mitterand à la question de savoir ce qui caractériserait la présidence de Jacques Chirac. On en a eu une nouvelle illustration, hier, avec la nomination du premier ministre Dominique de Villepin et celle, probable, de Nicolas Sarkozy. Jacques Chirac est, une fois de plus, incapable d’arbitrer entre la voie sociale et celle libérale. La seule chose qui rapproche les deux ministres est leur colbertisme. Pour répondre à un non de gauche et de droite don...