11 juin 2001, 0h00
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Le marché du café a les yeux rivés sur le Brésil où l’hiver débute, avec l’espoir inavouable que des gelées y détruisent une partie de la récolte et raniment des cours étranglés par la surproduction. Face à des prix en déclin constant, et l’inefficacité des mesures de soutien qu’ils ont mises en place, les producteurs en viennent paradoxalement à appeler de leurs vœux une catastrophe naturelle, gelée ou sécheresse, pour les sauver du désastre.
Selon Jérome Jourquin, opérateur de la maison de cou...
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