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Le marché anticipe le cas extrême

obligations. Les taux au plancher pointent vers un environnement déflationniste qui n'a que des chances limitées de se concrétiser.

11 octobre 2010, 0h00
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Un jour, les taux remonteront. Même si les investisseurs en obligations semblent actuellement croire exactement le contraire. «Le marché se trouve à mi-chemin dans le camp de la déflation, tout particulièrement celui de certaines obligations d'entreprises. Pour nous, la baisse de prix est pourtant un scénario extrême qui n'a que 20% de chances de se réaliser»;, souligne le responsable de la recherche obligataire de la banque Julius Baer, Markus Allenspach. Il compare le sentiment du marché actue...
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