29 août 2005, 0h00
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Aucune communauté ne peut vivre sans le sentiment d’avoir à la fois une identité et un destin. L’appartenance à un groupe empêche les replis sur un soi pourrissant – la projection vers l’avenir empêche une identité nationale ou territoriale de se clore sur un nationalisme stérile et potentiellement dangereux. Seule exception à ce règle, peut-être, la Suisse, l’un des plus étranges animaux politiques jamais apparus en Europe. Mais pas la France. Ce pays ne peut vivre que sur ces deux piliers de l...
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