06 juillet 2001, 0h00
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Depuis la conclusion de la «guerre des banques» à la fin de l’été 1999, la France financière était entrée dans un état de non-agression. La BNP digérait Paribas, la Société Générale avalait sa propre défaite, tandis que le Crédit Lyonnais faisait ses premiers pas de banque privatisée, confortablement à l’abri du pacte de ses six principaux actionnaires. Ceux-ci s’étaient engagés à ne pas revendre leurs participations respectives avant deux ans. Or, ce délai expirait à la fin de la semaine derniè...
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