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«Le chemin est rigide et je suis obsédé par cette rigidité»

On aime à la folie ou on n’aime pas du tout. Les montres qui portent le label Panerai ne laissent personne indifférent. Ces jugements contrastés ne gênent pas Angelo Bonati, au contraire. Il s’en explique à l’agefi.

29 août 2003, 0h00
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Il a la cinquantaine élégante, le sourire ravageur sous une moustache plus «british» que transalpine, le verbe clair et la poignée de main ferme. Angelo Bonati, comme ses montres, ne laisse pas indifférent. Et s’il ne cultive pas les paillettes, il accepte toutefois de raconter quelle est sa conception de «sa marque». Montre de sport de grande taille, Panerai a été, est et restera. Tout comme elle conservera ces dimensions impressionnantes qui ont fait lever le sourcil à toute l’industrie horlo...
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