Le chemin de l’utopie humanitaire à la découverte de la haine incurable

Ce serait peu dire qu’il s’est fourré dans un guêpier. Samedi dernier, le secrétaire général de l’OTAN, George Robertson et le commandant suprême de cette organisation en Europe, Wesley Clark, ont dû écourter leur visite au Kosovo parce que leur sécurité était menacée. Mais lui, Bernard Kouchner, y est toujours, au Kosovo, animé par ce mélange d’utopisme et d’intelligence tactique qui apparaît de plus en plus comme la caractéristique d’une génération d’intellectuels français issue de mai 68. Com...