L’aversion au risque, corollaire d’une pandémie de grippe aviaire

British Airways plutôt que Lufthansa. Compagnie des Alpes plutôt que Club Med. Ou bien encore, BNP Paribas plutôt que Crédit Agricole. Cela devait bien finir par arriver, la Bourse a attrapé la grippe aviaire. Après le battage médiatique autour de l’épizootie, les peurs de l’opinion s’instillent dans l’économie. Or, ces craintes, dont la presse est aussi le baromètre, sont corrélées aux indices boursiers comme le montre une étude rendue publique hier par le groupe de recherche en actions de la b...