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L’attitude intransigeante de la BCE participe au lent suicide de l’Europe

Le niveau de 2%, qui ne correspond déjà en soi à aucune optimalité théorique ou empirique, n’a rigoureusement aucun sens lorsque les prix des matières flambent.

14 mai 2008, 0h00
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L’attitude de la BCE peut apparaître à plus d’un égard comme irrationnelle d’un point de vue économique. Elle sait qu’elle n’a aucune prise sur la hausse des prix des matières premières et que par son attitude rigoureuse, elle maintient une certaine pression baissière sur le dollar qui, à son tour, renforce la hausse des matières premières. Elle sait également que ces pressions haussières sont avant tout récessives et ne génèrent pas de processus inflationniste à proprement parler. Elle sait enf...
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