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L’actionnariat n’influe pas sur la nationalité des entreprises

Les réactions autour des OPA sur Danone, BNL et Antonveneta traduisent le malaise face à un environnement devenant encore plus global.

17 août 2005, 0h00
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Cet été, l’OPA fantôme du prédateur supposé PepsiCo sur Danone et la réaction de Franck Riboud, le patron du fleuron hexagonal de l’agroalimentaire, ainsi que la mobilisation gouvernementale pour défendre le leader français ont suscité de grands émois dans la presse financière de France et d’Europe. Cette réaction n’est en réalité qu’un avatar de plus dans l’histoire mouvementée des multinationales. Déjà, plusieurs réactions du même type sont apparues face à des offres publiques d’achat venant d...
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