La technologie génère des factures amoureuses

Jeudi soir, l’orage grondait sur Lausanne. Au sec sous un abri d’autobus, un téléphone abandonné. Les passants, trop préoccupés à échapper aux trombes d’eau, ne lui portaient même pas un regard. Plutôt que de le laisser sur le banc sur lequel il repose, l’idée d’appeler l’un des contacts inscrits dans le répertoire, en vue de se mettre en relation avec le détenteur de l’appareil, surgit aussi vite que le dernier éclair. Une tentative infructueuse, sans doute la faute à un réseau perturbé. Un tax...