La Suisse ou le rôle ingrat de gérer les intérêts de l’Oncle Sam en Iran

La secrétaire d’Etat des Etats-Unis, Condoleezza Rice, déposait mercredi et jeudi devant la Commission des Affaires étrangères du Sénat. Traitée avec grande courtoisie et remerciée d’avoir bien voulu les honorer de sa présence, elle devait néammoins comparaître et justifier la politique – sa politique – en particulier au Moyen-Orient. Aussi ses réponses, qu’elle tournait adroitement en miniconférences, devenaient-elles un «Et permettez-moi de rappeler qu’à l’époque…» introduisant un récit en mé...