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La Suisse n’a pas sacrifié son indépendance à des compromis

La Seconde guerre mondiale n’a pas freiné les relations économiques avec les puissances de l’Axe. Au contraire, elle en a dopé certaines.

Serge Gumy
Groupe Saint-Paul - Directeur et éditeur
31 août 2001, 0h00
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«Les compromis, et parfois les compromissions que les dirigeants publics et privés de la Suisse ont dû conclure, ou cru bon de conclure, n’ont pas détourné le pays de sa détermination à l’indépendance, à la démocratie et au fédéralisme». Telle est la synthèse que dégage le président de la Commission indépendante d’experts «Suisse Seconde guerre mondiale», des huit premières études (plus de 3000 pages au total!) présentées hier à la presse. A l’en croire, notre pays, entre 1933 et 1945, a cru pou...
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