La Suisse est trop belle

Arriver à l’aéroport de Genève après avoir passé par n’importe quel autre aéroport dans le monde est toujours un choc. Calme, bonheur et presque volupté, a-t-on envie de s’exclamer en paraphrasant Baudelaire. Contrôles douaniers presque invisibles, quelque solitaire courroie de transport pour valises qui feule encore un peu ici ou là, et quant aux files d’attente, on a beau écarquiller les yeux, on ne les trouve pas. Au-delà, le Mont Blanc qui miroite doucement à l’horizon. C’est trop! Il faut s...