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La relève vient des scientifiques de Novossibirsk, mer de l’Ob (II)

Malgré les crises, la Cité des sciences a survécu. Elle prospère et collabore avec la recherche occidentale, dont les EPF et le CERN.

Guy Mettan
Chroniqueur, journaliste indépendant
25 août 2004, 0h00
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Il y a 110 ans, Novossibirsk n’était encore qu’un modeste hameau forestier. Devenue la capitale de la Sibérie occidentale grâce à la construction du Transsibérien, la ville compte aujourd’hui un million et demi d’habitants. Elle fut l’un des fleurons industriels de l’époque soviétique, avec des dizaines de grands combinats mécaniques et métallurgiques. La crise des années 1990 a frappé durement, son barrage s’ensable lentement et de nombreuses usines sont à l’abandon, fenêtres cassées et rails r...
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